En général, les prêts à taux fixe offrent le report d'échéance. Les emprunteurs peuvent invoquer cette clause après un an, à raison d'une ou de deux fois par an. Le report d'échéance n'engendre en général pas de frais.
Lorsque vous demandez un report d'échéance, la banque accepte que la mensualité ne soit pas honorée. La capital restant à rembourser sur votre prêt (amortissable) augmente donc du montant des intérêts sur ce mois.
Exemple : Vous avez souscrit un prêt de 100.000 € sur 15 ans à 5%, soit une mensualité de 790,79 €. Vous demandez un report d'échéance 2 ans après le premier déblocage du prêt. A cette date, le capital qu'il vous reste à rembourser est de 90.988,94 € et le montant des intérêts pour ce mois de 379,12 €. Comme vous ne payez pas la mensualité sur ce mois, le capital qu'il vous restera à rembourser en fin de mois sera de 90.988,94 € + 379,12 €, soit 91.368,06 €. Comme vous conservez votre mensualité initiale, la durée du prêt s'allonge pour atteindre au total 15 ans et 2 mois.
Le report d'échéance n'est pas l'unique moyen d'ajouter de la souplesse à votre prêt immobilier. La
modulation d'échéance (ou modulation de mensualité), ou encore le
remboursement partiel anticipé permettent d'augmenter ou diminuer vos mensualités, et ainsi accompagner votre évolution pendant toute la durée du prêt.